Présenté dans le New York Times en 1994 comme « l’un des trente artistes appelés à façonner la trajectoire de la culture américaine au cours des trois décennies suivantes », le pianiste Jacky Terrasson a fait honneur à cette consécration en devenant le jazzman français le plus écouté sur les plateformes numériques.

« Moving On », le titre du nouvel album de Jacky Terrasson résume parfaitement les nouvelles aspirations « du plus voyageur des pianistes de jazz, un pianiste du bonheur » (Télérama). Après avoir été l’égérie des majors (Blue Note & Universal), c’est une nouvelle aventure de producteur d’artiste et un nouveau chemin que Jacky Terrasson décide de commencer en créant son propre label (Earth Sounds). C’est aussi, après 30 ans passés à New York, son choix de vivre à nouveau en France, le pays où il a grandi. Mais aussi de continuer à jouer régulièrement sur le continent américain, un subtil jeu de piste entre départ et retour dans les deux pays de sa double nationalité. C’est aussi proposer deux séances d’enregistrement en trio (en France et à New York) pour un même disque avec de nombreux invités : les chanteuses Kareen Guiock-Thuram et Camille Bertault, l’harmoniciste Grégoire Maret, et les batteurs Billy Hart et Eric Harland. Et enfin, assumer pleinement sa soif de réunir un prélude de Chopin avec un standard de jazz (Besame Mucho), d’inviter un oiseau enregistré à Bornéo qui devient un morceau (Edit Piaf), d’écrire et de composer de la musique pour ses amis (Are you follow me, mis en mots par Camille Bertault), pour ses envies (Love Light), ses voyages (AF 006) et pour être heureux (Happy de Pharell Willams comme un feu d’artifice réunissant presque tous les musiciens de l’album). Derrière chaque titre se cache une aventure, une histoire, de la profondeur, et l’envie de toujours vouloir profiter de la vie avec délicatesse.

Jacky Terrasson : piano

Sylvain Romano : contrebasse

Lukmil Perez : batterie